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Zoom sur les éclairs

Zoom sur : #3 les éclairs

Vous savez, ce n’est pas pour rien si cette petite pâtisserie joliment rondelette porte le nom d’ “éclair”, car, d’après le bien célèbre Dictionnaire de l’Académie française, si elle a été nommée ainsi, c’est par ce qu’elle se mangeait en un éclair. Nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, été pris en flagrant délit de “dégustation intensive” d’éclairs. N’est-ce pas ? 

Ce qui est sûr, et même indéniable, c’est que l’éclair est l’une des pâtisseries préférées des français. Mais attention, ce n’est pas avec ce nom que la célèbre pâtisserie s’est fait connaître. Petite duchesse, bâton royal, canon… et j’en passe, ce ne sont pas les appellations qui manquent pour cet entremet. 

Une histoire follement gourmande

Remontons le temps sur plusieurs siècles. C’est dans la belle ville de Lyon, au 19ème siècle, que notre petite duchesse s’est attirée pour la première fois l’amour des français… Non, remontons, encore plus loin. Parcourons ensemble d’autres siècles et arrêtons-nous en 1540, date à laquelle Catherine de Médicis pose le pied sur la terre française. Son mariage avec Henri II est imminent. Dans son périple vers notre beau pays, Catherine de Médicis avait emmené son chef pâtissier attitré : un certain chef Popellini. Ce dernier n’arrive pas en France les mains vides, mais avec l’une de ses créations : un entremet en forme de canon, que l’on appela le popelin. Rencontrant un franc succès, cette pâtisserie a ensuite été revisitée par Tirolay, le chef pâtissier de la Maison d’Orléans. Il imagina une pâtisserie ronde et pulpeuse en forme de boule qu’il nomma : les pets de nonne, l’ancêtre des choux et de nos délicieux éclairs. 

Revenons maintenant au 19ème siècle, en 1850 exactement, date à laquelle Antonin Carême, célèbre pâtissier, ajouta lui aussi sa pierre à l’édifice en créant la duchesse, un gâteau en pâte à choux façonné en forme de doigt et roulé dans des amandes. Par la suite, la duchesse s’est garnie de crème pâtissière, s’est vêtue d’un glaçage fondant au sucre; abandonnant ses amandes. L’éclair était né. 

Un bonheur pour les papilles

Qu’il soit fourré au chocolat, au café, à la vanille, aux fruits rouges, au citron ou aux fruits de la passion, la recette est restée la même. Une pâte à choux (de forme allongée), une crème pâtissière (toute douce, toute belle), et un glaçage, aussi soyeux que délicieux. 

L’histoire de l’éclair n’est pas anodine et ses variations lui valent d’être une pâtisserie de renommée mondiale. Il était donc tout naturel pour nous de mettre notre grain de (fleur de) sel dans cette belle histoire et de créer notre propre gamme d’éclairs. Vous savez, ces éclairs qui, dès le moment où vous approchez vos quenottes de leur pâte, se mettent à déverser sous vos papilles un flot de douceur et de plaisir. Vous sentez d‘abord le glaçage sous votre langue, puis, vous croquez avec tendresse dans cette pâte à choux si parfumée que… ça y est, vous êtes accro. Vient enfin la rencontre entre la crème pâtissière et votre palais : c’est le coup de grâce, vous venez de succomber. 

Gabriel Pastry Art a encore frappé !