Blog

les fruits rouges

Qu’est-ce qu’on les aime : #1 les fruits rouges

Cet été, laissez-vous porter par l’amûre

Vous le sentez poindre le bout de son nez, cet arôme sucré et acidulé ? Nos chers petits fruits juteux, dodus et savoureux reviennent et annoncent les beaux jours, le soleil et la fraîcheur. Il y a comme un soupçon de renouveau qui flotte dans l’air. Allez-y, humez vous-même ces parfums depuis votre fenêtre ! Ouvrez bien grand vos oreilles, vous entendrez peut-être les cerises tomber de leurs arbres pour venir se blottir dans les mains des cueilleurs. Un vrai bonheur ! 

Les premiers parfums d’été

Quand le mois d’avril ouvre ses rideaux, c’est un délicieux parfum de printemps qui s’engouffre sous notre porte et qui vient nous chatouiller les papilles : c’est officiel, la mangue et les fruits de la passion cèdent leur place à des nuances de rouge, de rose et de violet. C’est un défilé de nouveaux parfums, et qui ouvre la marche ? La gariguette, toute jeune, toute fraîche. S’ensuit une ribambelle de framboises, myrtilles et cassis, qui se hâtent de descendre de leurs buissons pour venir saluer leurs premiers goûteurs. Après quelques bouchées acidulées, la douceur de leurs chaires roses et violettes viennent allègrement réconforter notre palais. Résultat ? On en veut encore ! 

Prenez la framboise. Ah quelle beauté ! Aussi douce à l’extérieur, que tendre à l’intérieur. On la dépose sur la pointe de notre langue et elle fond du bonheur de nous faire rosir de plaisir. Une telle générosité des saveurs, c’est extraordinaire. Installez-là sur un lit de pousses d’épinard, aux côtés de quelques gésiers de canard, et elle fera de votre dîner un moment d’exception. 

Attention, en mai et en juin, c’est la cerise qui mène la danse. Si ses jolies courbes ne vous font pas de charme, attendez de goûter à sa chair. Du moment où vous la cueillez, à celui où vous la dégustez, c’est un vrai tango qui se joue sous votre palais. Son goût intense et sucré peut vous faire succomber en moins de temps qu’il ne faut pour dire “ passe-moi tout le saladier”… à vos risques et périls ! 

Mais bon, malgré les efforts de ses consoeurs, les fraises restent indétronables, ne nous faisons pas d’idées. Mangez-les natures, plongées dans un bol de fromage blanc, habillées d’une délicieuse robe de chantilly ou légèrement arrosées de sucre… vous ne pourrez pas vous en passer, c’est chimique. Si toutefois, vous commencez à souffrir du syndrôme de l’addict aux fraises, et que vous sentez poindre en vous une indomptable envie de croquer dans l’une d’elle, dites-vous que vous qu’il existe d’autres fruits rouges sur lesquels jeter votre dévolu. 

La mûre dans tous ses états 

Les mois de juillet et août ne vont maintenant plus trop tarder et vous savez ce que cela veut dire, non ? En un seul mot : MÛRE. Alors là, vous nous en direz des nouvelles. Bon, bien sûr pour trouver des mûres à se damner, il faut un parfait équilibre de soleil et de… eh bien, soleil. Ces adorables petites baies qui poussent au bord des routes de campagne sont capricieuses. Si elles n’ont pas leur (énorme) dose de vitamine D, vous pouvez faire une croix sur la tarte aux mûres que vous comptiez faire le soir-même. 

Petit conseil d’ami : si vous partez en quête de mûres le long des sinueux chemins de campagne qui bordent les routes de Corrèze, munissez-vous d’un pantalon. Une chute dans un bosquet de ronces est vite, très vite arrivée. Oui, c’est une histoire vraie. 

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire entre le moment où vous terminerez cet article et la fin du mois d’août : vous gaver de fruits rouges jusqu’à ce que la simple vue d’une groseille vous rende fou. Bon peut-être pas à ce point, mais promettez-nous que vous profiterez des bienfaits de ces fruits savoureux et parfumés, parce que, qu’est-ce qu’on les aime !